Nos conseils pour lutter contre la sécheresse buccale (xérostomie)

Soif accrue, problèmes bucco-dentaires, voire difficultés pour parler ou absorber les aliments ? Ces symptômes sont peut-être dus à un phénomène de sécheresse buccale. Voici nos conseils si vous êtes confronté à ce trouble.
Nos conseils pour lutter contre la sécheresse buccale (xérostomie)

On appelle sécheresse buccale la sensation de bouche sèche due à un manque de salive. Quand la quantité de salive produite chute (nous en produisons normalement environ 1 litre par jour), certains maux vont apparaître. Outre les manifestations citées en préambule, le patient peut aussi être confronté à une diminution de la perception du goût, des problèmes d’élocution, des infections de la bouche, une mauvaise haleine (halitose), des caries, etc.
Xérostomie : qui est concerné ?
La diminution de la salive, autrement nommée hyposialie peut trouver son origine dans différentes situations : manque d’apport en eau, vieillissement, prise de certains médicaments (antihistaminiques, anxiolytiques, antidépresseurs, neuroleptiques, diurétiques, antispasmodiques, hypertenseurs, antiparkinsoniens…). On l’impute aussi à certaines maladies chroniques comme le syndrome de Gougerot-Sjögren, le VIH, le diabète, la maladie rénale chronique ou encore Alzheimer. Le stress peut aussi provoquer une sécheresse buccale. Mais, le plus, souvent, le phénomène ne sera ici que passager.
Des mesures hygiéno-diététiques en première intention
Face à une sécheresse buccale, il faut d’abord en identifier les causes. Parfois, il suffira de changer certaines habitudes pour revenir à une situation « normale » : boire plus d’eau, mâcher du chewing-gum (sans sucres, évidemment), utiliser un bain de bouche en sus d’un brossage régulier, éviter les boissons et les aliments asséchants (les épices, l’alcool…). Mieux vaudra aussi privilégier une respiration par le nez plutôt que par la bouche ! Parfois, malgré la prise en considération de ces conseils, la situation perdurera. Dans ce cas, il faudra peut-être envisager un recours à des médicaments. Il faut savoir, toutefois, qu’il existe peu de thérapeutiques pour traiter la xérostomie. Un substitut salivaire pourra être envisagé. Quoi qu’il en soit, l’automédication n’est jamais bonne conseillère. Aussi, face à un trouble persistant, le mieux est encore de consulter son chirurgien-dentiste.

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