La teinte de nos dents dépend de notre hérédité et de nos modes de vie (la consommation de thé, café, vin, tabac… peut les « tacher »). Le vieillissement peut également contribuer à les jaunir, de même que certaines pathologies. Généralement, une hygiène bucco-dentaire irréprochable permet de maintenir la bonne couleur de nos dents, par un brossage dans les règles de l’art deux fois par jour minimum, mais aussi un détartrage polissage chez le chirurgien-dentiste aussi souvent que nécessaire. Pour autant, parfois, un éclaircissement dentaire pourra permettre de retrouver le sourire dont on a envie. Dans ce cas, il est essentiel de consulter ! Avant toute opération d’éclaircissement, un bilan bucco-dentaire approfondi doit être prévu. L’objectif est de vérifier l’absence de contre-indications (faiblesse de l’émail, dents dévitalisées, caries non soignées…).
Deux types de traitement
Le traitement au fauteuil est réalisé au cabinet dentaire, en une ou deux séances. À partir d’une empreinte d’arcades dentaires, le chirurgien-dentiste met au point une gouttière en plastique souple qui va contenir un gel blanchissant concentré en peroxyde d’hydrogène (6 %). La seconde étape consiste en la pose de la gouttière (comptez entre 20 et 90 minutes). Parfois, et si l’état initial de vos dents le nécessite, votre chirurgien-dentiste pourra aussi utiliser une lampe à haute énergie.
La technique dite ambulatoire commence au cabinet dentaire mais se poursuivra à domicile. Il vous reviendra alors d’appliquer vous-même le gel, ici plus faiblement dosé. En fonction de la prescription de votre chirurgien-dentiste, le port de la gouttière pourra durer jusqu’à une heure par jour pendant près de deux semaines.
Généralement, les résultats seront visibles au bout de quinze jours environ.
Pourquoi opter pour un éclaircissement par un professionnel ?
S’il est plus que recommandé de consulter un professionnel pour une opération d’éclaircissement dentaire, c’est parce que les produits en vente libre peuvent parfois contenir une concentration trop élevée en peroxyde d’hydrogène. Par exemple, les solutions venant d’Asie ou des États-Unis ne sont pas conformes à la réglementation française. Or les gels trop concentrés peuvent provoquer des détériorations importantes sur les dents qui seront parfois irréversibles (altération de l’émail, irritations des muqueuses, risque de dégradation des composites).
Pour rappel, en France, la réglementation impose que les gels en vente libre ne contiennent pas plus de 0,1 % de peroxyde d’oxygène. Or, sur Internet, il existe des produits qui échappent au contrôle de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, et qui peuvent donc comporter des risques. Vigilance encore quant aux produits estampillés de la mention « sans peroxyde », susceptibles de contenir du perborate de sodium, reconnu pour ses effets nocifs sur la fertilité et le fœtus.